Qu’est-ce qu’une faillite ?

La faillite a des effets radicaux, de sorte qu’elle ne peut être ouverte que par un juge en présence d’un motif de faillite correspondant.

La faillite (décision de faillite) est suivie de la liqui­dation de l’entre­prise, à l’issue de laquelle elle est radiée.

En principe, une société est déclarée en faillite lorsqu’elle est en cessation de paiement ou surendettée.
Selon le Secré­tariat d’État à l’éco­nomie (SECO), dans neuf cas sur dix, un manque de liqui­dités est à l’origine d’une faillite. 

La faillite survient en cas de surendettement.
Il y a suren­det­tement lorsque les capitaux étrangers dépassent les actifs, c’est-à-dire lorsque la valeur des actifs d’une entre­prise ne couvre plus la somme de ses dettes. 

Dans ce cas, l’entre­prise est en faillite.
Si le conseil d’admi­ni­stration a de bonnes raisons de penser que l’entre­prise se trouve dans une telle situation de suren­det­tement, les sociétés de capitaux (sociétés anonymes, Sàrl) et les coopé­ra­tives ont l’obli­gation de signaler cette situation au juge et de déposer leur bilan. 

Pour en savoir plus, consultez le document suivant :

Fascicule 13 : La cessation d’activité ordonnée