La succession a échoué : et maintenant ?La cessation d’activité ordonnée — une alternative stratégique dans la succession des PME Vous trouverez l’interview de cet article de blog ici.Nous parlons toujours de la continuation d’entreprises, comme le Family-Buy-Out, le Management-Buy-In ou ‑Out, mais rarement de la cessation d’activité ordonnée et de la radiation de l’entreprise.
La cessation d’activité ordonnée représente une alternative stratégique dans la succession des PME.
Il est de la responsabilité de l’entreprise de préparer une telle option, pour ainsi dire comme un plan B. Dans 30% des PME, la transmission de l’entreprise à de nouveaux propriétaires échoue.
Loin d’être une exception, ce cas de figure est donc un scénario tout à fait réaliste !
Prendre la responsabilité de l’entrepreneur au sérieux signifie se préparer à ce scénario réaliste.
De nombreux entrepreneurs sont conscients des risques d’échec du processus de succession, mais ne disposent généralement pas d’un “plan B” stratégique.
Un tel plan B peut finalement consister en une cessation d’activité ordonnée.
Assumer la responsabilité d’une entreprise signifie anticiper et être préparé si la succession n’est pas possible et qu’un arrêt de l’activité menace.
Afin d’éviter une liquidation forcée et désordonnée dans ce cas, nous estimons que la planification d’une cessation d’activité ordonnée fait partie des tâches nécessaires d’un entrepreneur, comparable à un “exercice catastrophe” et à l’espoir qu’un tel cas ne se produise jamais, mais en sachant que, le cas échéant, on sait ce qu’il faut faire !
Une question passionnante se pose donc : pourquoi la cessation d’activité ordonnée est-elle évincée en tant qu’option de succession ?
Il existe manifestement — à tort — des barrières psychologiques : Espoir, refoulement, désespoir, peur, désorientation.
Surcharge, manque de temps et pression du temps dans l’évaluation des différentes options de succession.
Les raisons et les questions relatives à la cessation d’activité ordonnée peuvent être les suivantes : quel est le taux de survie des successions dans mon secteur ?
Dans quelle mesure mon entreprise est-elle en forme et stable ?
Où se situe-t-elle dans son propre cycle de vie ?
Existe-t-il des indicateurs d’alerte précoce ?
Puis-je distinguer les crises stratégiques des crises de rentabilité et des crises de liquidité ?
En tant qu’entrepreneur, est-ce que je vois une faiblesse de l’entreprise à laquelle il serait possible de remédier ?
Ou est-ce que je vois une faiblesse du secteur à laquelle nous ne pouvons pas remédier ou à laquelle nous ne pouvons pas répondre avec un modèle d’entreprise approprié ?
Répondre à ces questions est essentiel pour une mise en œuvre réussie, ordonnée et ciblée de la cessation d’activité.
Agir plutôt que réagir !
C’est le credo naturel de nombreux entrepreneurs !
Agissez et planifiez à temps, car à partir d’un certain moment, vous êtes tout simplement en retard.
Mieux vaut donc planifier à l’avance et être serein et rassuré à partir de ce moment-là : tout est prêt.
Thomas Gisselbrecht, avocat, Executive MBA HSG GisselbRecht & Wirtschaft AG Vous trouverez l’interview de la voix experte sur ce thème ici.
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