De nombreux chemins mènent à une succession réussie. Chaque entreprise étant unique, les solutions de succession et le chemin pour y parvenir le sont tout autant. Mais ce qui reste constant, ce sont les points clés dont il faut tenir compte pour chaque succession. Avec le modèle de succession de Saint-Gall comme cadre conceptuel et guide, vous êtes sûr de ne rien oublier, mais vous pouvez néanmoins personnaliser les réponses et les solutions et les adapter à vos besoins.
Un entrepreneur ne se préoccupe jamais assez tôt de sa succession. Il y a des raisons à cela. Les deux plus importantes : il s’agit de lâcher prise. Et c’est un processus qui s’inscrit dans le temps. Lâcher prise : aborder et mener à bien sa propre succession est lié à un processus de prise de conscience et de réflexion exigeant et souvent intense.
Un processus de succession est un processus de changement pour toutes les personnes impliquées (et oui, cela peut être difficile) et pour la génération qui transmet, il s’agit également de lâcher prise. Les deux ne se gèrent pas avec la seule tête et la seule logique — les émotions marquent le processus et peuvent parfois vous surprendre et vous mettre à l’épreuve. De plus, le processus de succession est un processus à multiples facettes, dans lequel beaucoup de choses s’imbriquent et où il faut répondre à des questions complexes.
Le modèle de succession de Saint-Gall illustreet présente clairement tous ces aspects et toutes les facettes d’une succession. Le modèle est donc un guide idéal pour garder une vue d’ensemble et aborder le processus de manière structurée, le planifier, l’organiser et enfin le mettre en œuvre. Et ce, non pas selon la devise “recette miracle”, mais de manière à ce que les différents thèmes, perspectives et dimensions puissent être reliés individuellement.
Si vous abordez la succession trop tard, vous perdez un temps précieux et des possibilités d’organisation. La meilleure solution de succession possible n’est alors souvent plus possible.
Frank Halter, expert en succession St. Galler Nachfolge
Un processus de succession se déroule à trois niveaux. Il est absolument essentiel qu’une succession soit élaborée à ces trois niveaux et ne se concentre pas uniquement sur la mise en œuvre opérationnelle. Les réponses aux questions normatives et stratégiques constituent la base des décisions de mise en œuvre opérationnelle. De quoi s’agit-il concrètement ?
- Niveau normatif : valeurs, principes et culture
A ce niveau, les besoins, les attentes et l’attitude des personnes impliquées sont clarifiés (et rendus transparents). La culture de l’entreprise et de la famille joue un rôle central dans ce processus. - Niveau stratégique : stratégie du propriétaire et de l’entreprise
Ce niveau permet de clarifier la manière dont l’entreprise et la famille souhaitent s’orienter et se positionner stratégiquement au cours des cinq à dix prochaines années. - Niveau opérationnel : mise en œuvre de la succession d’entreprise
C’est maintenant que les objectifs définis sont traduits en solutions valides, contraignantes et opérationnelles.
Dans la pratique, il arrive souvent que les processus de succession soient soudainement perturbés parce que les questions centrales au niveau normatif et stratégique ont été abordées de manière insuffisante, trop tard ou pas du tout. Souvent, l’accent est mis principalement sur les aspects opérationnels, comme l’évaluation de l’entreprise ou les concepts de financement. S’occuper exclusivement de la mise en œuvre opérationnelle ne suffit généralement pas à trouver une solution de succession durable.
Le processus de développement est central — ce n’est qu’ensuite qu’il s’agit de la transaction
Le modèle de succession de Saint-Gall représente le processus de succession dans son ensemble. Cela signifie qu’avant que les experts techniques ne se penchent sur la transmission proprement dite et les facettes de la transaction, le processus de développement de la génération qui transmet et de celle qui reprend doit avoir lieu.
Alors que nous recommandons que le processus de transmission proprement dit se déroule dans un laps de temps aussi court que possible (un an ou un an et demi), le processus de développement peut facilement prendre plusieurs années. Lorsque nous accompagnons des entreprises et des entrepreneurs dans le processus de succession, notre expérience est claire : pour des solutions de succession durables et de qualité, il faut une approche globale, avec d’abord le processus de développement et ensuite le processus de transaction.
Pour organiser sa succession, il convient de s’intéresser de près aux valeurs, aux besoins et aux attentes, ainsi qu’à la culture et à la stratégie. Ce n’est qu’ensuite que l’on passe à la mise en œuvre concrète de la succession.
Frank Halter, expert en succession St. Galler Nachfolge
Mais que faut-il clarifier concrètement dans le cadre de ce processus de développement, comme nous l’appelons ? Avant d’entrer dans les détails, voici un aperçu des trois principes et donc des recommandations sur lesquels repose le modèle de succession de Saint-Gall:
- Soyez clair et répondez à la question “Qu’est-ce que je veux ? Développez la succession selon les six dimensions de conception.
- Concevez et répondez à la question “Comment le mettre en œuvre ? Traitez les cinq thèmes centraux de la succession (roue des 5 thèmes), à la fois en tant que vendeur et acheteur.
- En fin de compte, une succession doit être élaborée et traitée à trois niveaux différents: séparer les questions normatives, stratégiques et opérationnelles. S’occuper exclusivement de la mise en œuvre opérationnelle ne suffit généralement pas à trouver une solution de succession durable.
Nous avons déjà évoqué l’importance de la clarification des questions normatives et stratégiques avant de passer à la mise en œuvre opérationnelle. Penchons-nous à présent sur la question de savoir ce qui doit être concrètement mis en place lorsqu’il s’agit de la succession. Cette question est centrale et souvent plus complexe qu’il n’y paraît. Lorsqu’un processus de succession est en cours, la première question à se poser est la suivante : de quoi s’agit-il concrètement, qu’est-ce que je veux ? Pour élaborer une réponse claire à cette question, le modèle de succession de Saint-Gall s’oriente vers six dimensions qui doivent être prises en compte dans toute succession.
Premièrement — être clair : qu’est-ce que je veux concrètement ?
Le modèle de succession de Saint-Gall définit 6 dimensions qui doivent être gérées activement au cours du processus de succession. Ces dimensions sont les suivantes
- l’option de transfert et donc autour de la question “à qui doit aller l’objet du transfert” ?
- l’objet de la transmission et, par conséquent, la clarification de l’objet exact de la succession d’entreprise.
- le niveau de transmission et donc la question de savoir s’il s’agit d’une succession de propriété, de direction ou de patrimoine.
- la gestion de la justice et de l’équité et l’alignement des attentes de toutes les parties prenantes autour de ces questions.
- la conception des structures, des instruments et des processus de gouvernance, et donc la question de savoir comment et par quels moyens la famille peut exercer une influence sur l’entreprise, et plus tard sur le patrimoine.
- la gestion du temps et des projets, et donc de la planification concrète de la succession de l’entreprise.
Dans la pratique, il manque souvent une planification concrète de la succession d’entreprise — ce qui conduit généralement à l’immobilisme. Souvent, on perd ainsi un temps précieux et donc de l’espace pour concevoir la meilleure solution possible. Notre recommandation à tous : une succession d’entreprise doit toujours être considérée comme un projet et une personne expérimentée en matière de processus doit être désignée pour diriger le projet, le concevoir et veiller à ce que le processus reste en mouvement. Un tel chef de projet ou un accompagnateur de processus clarifie les rôles, fixe les étapes, rédige les protocoles, les listes de choses à faire, etc.
Pourquoi est-ce si important ? D’une part, les activités opérationnelles font régulièrement disparaître de l’ordre du jour des affaires en suspens — prétendument — non urgentes. Cela entraîne des retards ou des blocages, et il se peut que les discussions nécessaires soient menées trop tard, voire pas du tout.
D’autre part, le temps nécessaire à la réussite d’une succession d’entreprise est élevé et souvent sous-estimé. De plus, les retours en arrière, les ajustements et les changements sont presque quotidiens dans un processus de succession.
Lorsqu’un processus de succession dure longtemps, les hypothèses faites au départ peuvent évoluer au cours du processus. Les conditions générales peuvent également évoluer considérablement au fil du temps, de sorte que, par exemple, la transmission ne soit plus possible au moment souhaité. En planifiant sa succession et en envisageant différents scénarios, on augmente la sécurité et la probabilité d’un processus durablement réussi. Pour tout cela, il faut une personne expérimentée qui garde à l’esprit les points mentionnés, qui organise le processus en continu et qui le dirige de manière responsable et compétente.
Deuxièmement — Mettre en œuvre la succession : comment le faire concrètement ?
Dès que l’on sait concrètement de quoi il s’agit dans le cadre de la succession, c’est-à-dire ce que veut exactement l’entrepreneur ou l’entrepreneuse, la question se pose de savoir comment mettre en œuvre concrètement cette succession.
Afin de pouvoir procéder de manière structurée, le modèle de succession de Saint-Gall a défini cinq domaines thématiques à traiter dans le cadre d’une succession d’entreprise. Ces thèmes sont interdépendants et doivent être réfléchis au fil du temps. L’intensité du traitement d’un domaine thématique ou l’importance qui lui est accordée dépendent d’une part de la phase dans laquelle se trouve le processus de succession. D’autre part, le fait que le thème soit traité par le cédant ou par le repreneur a une influence.
Les cinq thèmes suivants doivent être abordés lors de chaque succession :
Il est judicieux de faire appel à des experts techniques pour bon nombre des cinq thèmes. Nous avons listé pour vous les principales réflexions que vous devez avoir pour chaque thème :
- Identité de l’entreprise familiale: quels sont les objectifs et les préférences actuels et futurs ? Quelles sont les valeurs, les opinions, les besoins et les attentes, quel est le dénominateur commun et quel est l’objectif commun à atteindre ?
- Prévoyance et sécurité: comment est organisée la prévoyance vieillesse? Comment gérons-nous les risques liés à la vieillesse, au décès, à l’invalidité, à la maladie et à l’indigence mentale ou physique au sein de la famille ? Comment souhaitons-nous organiser et entretenir notre réseau social et nos relations ? Et — chose très importante et souvent négligée — comment organisons-nous le statut social et le changement d’entrepreneur à retraité ?
- Stabilité et forme de l’entreprise: l’entreprise a‑t-elle une raison d’être sur le marché au cours des 10 prochaines années — l’entreprise est-elle digne d’être reprise? Et tout aussi important : l’entreprise est-elle apte à la succession? L’entreprise est-elle organisée de manière à pouvoir continuer à être gérée avec succès lorsque le vendeur ou la vendeuse ne sera plus aux commandes ?
- Cadre juridique: les obstacles juridiques à la mise en œuvre d’une succession sont nombreux et ne doivent pas être sous-estimés. Le droit des sociétés, le droit matrimonial et successoral, le droit de la sécurité sociale et le droit fiscal, entre autres, entrent en jeu. Il vaut la peine de travailler avec des experts techniques qui sont prêts à élaborer la meilleure solution possible dans l’intérêt des parties. Pour ce faire, il est nécessaire d’aborder suffisamment tôt les principales clarifications relatives à la préparation de la succession (mots-clés : transformations, restructurations, démembrements), car les délais s’étendent parfois sur plusieurs années.
- Coûts de transaction: lorsqu’il s’agit de déterminer le prix, il faut avant tout garder à l’esprit que la valeur n’est pas le prix (voir notre article “Comment négocier un juste prix de vente”). Pour déterminer un prix de vente, l’évaluation de l’entreprise(quelle est la valeur de mon entreprise ?) et le financement du prix(comment financer la reprise d’une PME ?) jouent également un rôle. Là encore, il convient de prévoir suffisamment de temps pour les clarifications et les conseils correspondants.
Il n’y a pas d’ordre de traitement clair pour les cinq thèmes. En fonction de la phase dans laquelle se trouve le processus de succession, d’autres thèmes sont mis en avant. Les domaines thématiques peuvent également s’influencer mutuellement. Le processus visant à déterminer quand et avec quelle intensité chaque thème doit être traité doit être organisé individuellement. L’idéal est qu’une personne garde un œil sur ce qui se passe et veille à ce que le processus reste en mouvement.
Nous recommandons aux entrepreneurs et aux successeurs de se pencher sur les cinq thèmes et les questions qui y sont liées. Ils créent ainsi les bases d’une solution de succession durable et traversent en même temps un processus passionnant de prise de conscience, de communication et de transformation.
Les principales recommandations pour une solution de succession réussie
Lors d’un processus de succession, des développements doivent avoir lieu à des niveaux très différents. Au niveau personnel en tant qu’individu, au niveau de l’équipe et entre les générations, ainsi qu’au niveau de l’entreprise, qui doit également évoluer au cours du processus. Il est nécessaire de clarifier les questions normatives, stratégiques et opérationnelles, et il y a de nombreux sujets à traiter qui peuvent s’avérer difficiles. De plus, le processus de succession est un processus de changement qui s’accompagne généralement de fortes émotions.
La succession est un processus de communication et de transformation qui est souvent sous-estimé.
Frank Halter, expert en succession St. Galler Nachfolge
Le processus est à la fois un défi et une opportunité. Défi parce qu’il s’agit de lâcher prise et de transformation à différents niveaux, ce qui peut être très fatigant. C’est une chance parce qu’un entrepreneur peut à nouveau puiser dans ses ressources et créer un avenir durable pour son entreprise, qui est souvent l’œuvre de toute une vie.
Que faut-il pour réussir une succession ?
Il faut suffisamment d’anticipation : donc beaucoup de temps.
Préoccupez-vous suffisamment tôt de la succession.
Le processus peut prendre plusieurs années.
La clarté est nécessaire.
Au cours du processus, vous serez confronté à de nombreuses questions qui ne sont pas seulement de nature opérationnelle.
Réjouissez-vous d’apprendre des choses passionnantes sur lesquelles vous et la génération suivante pourrez vous appuyer.
Il faut une volonté de création et probablement aussi la volonté de penser différemment de temps en temps pour élaborer la meilleure solution possible.
Il faut être prêt et capable de lâcher prise ou de prendre le relais.
de prendre en charge.
Et il faut avoir la permission de céder et de prendre en charge.
Il faut des experts techniques qui contribuent à la réussite du processus.
Il faut une personnalité expérimentée pour assumer la responsabilité du processus, le concevoir et le diriger.
Et il faut faire preuve de flexibilité — car il se peut que les choses ne se passent pas comme on l’avait imaginé au départ.
Nous considérons l’organisation de sa propre succession comme une grande opportunité personnelle de participer à l’avenir de sa propre entreprise et de transmettre ce que l’on a créé soi-même. Pourtant, nous constatons régulièrement que des personnalités entrepreneuriales occultent, refoulent ou remettent à plus tard la question de la succession. Ils agissent comme s’ils étaient immortels — et n’assument donc pas leur responsabilité d’entrepreneur. Ils remettent à plus tard la question de la succession, de leur propre détachement et de la séparation de l’entreprise, parce qu’ils ne peuvent ou ne veulent pas imaginer un “après”. Cela n’est pas sans conséquence : un temps précieux est perdu, et avec lui les possibilités d’organisation. La meilleure solution de succession possible est alors souvent impossible à mettre en œuvre.
En tant qu’entrepreneur, il est de sa responsabilité d’aborder la question de la succession à un stade précoce et de la gérer activement.
Frank Halter, expert en succession St. Galler Nachfolge
En raison du manque de temps, les options d’action pour une succession sont alors nettement limitées ; le temps manque pour une planification suffisante. Il n’est plus possible de penser et d’agir en termes de scénarios. De plus, l’entreprise n’est généralement plus au sommet de sa performance et de sa capacité de développement à ce moment-là, ce qui réduit les chances d’avenir et donc le prix de vente. Il est possible que l’entreprise ait déjà perdu de la substance, que sa rentabilité se soit détériorée et qu’elle ait perdu des collaborateurs précieux (parce qu’ils n’ont peut-être pas de perspectives).
Mais tout cela n’est pas nécessaire. Vous pouvez dès aujourd’hui réfléchir à ce qui sera important pour vous lors de votre succession. De quoi s’agit-il exactement ? Vous êtes-vous déjà demandé si vous aviez une entreprise ou si vous étiez l’entreprise ? Et qui êtes-vous lorsque vous n’avez plus l’entreprise, parce que vous avez réussi à la transmettre et à la laisser partir ?
En savoir plus sur le sujet
Le livre “Das St. Galler Nachfolge-Modell” est paru en juin 2022 dans sa 5e édition révisée et peut être obtenu ici sous forme de livre ou de livre électronique (PDF).
- Le modèle de succession de Saint-Gall sous forme de livre (5e édition révisée en 2022)
- Le modèle de succession de Saint-Gall sous forme de livre électronique (5e édition révisée en 2022)
- Vidéo : Frank Halter sur le modèle de succession de Saint-Gall
- Organiser efficacement la succession : Questionnaire pour la génération qui transmet (vendeurs)
- Organiser efficacement la succession : Questionnaire pour la génération de repreneurs (acheteurs)
Crédit photo : Shutterstock | Représentations : St. Galler Nachfolge
Aperçu de nos dossiers actuels sur le thème de la succession des PME
Cliquez ici pour accéder à tous les dossiers thématiques : Cahiers de la succession saint-galloise
- Cahier n° 1 : Succession des PME en Suisse — Quo Vadis ?
- Cahier n° 2 : Organiser efficacement la succession d’une PME
- Cahier n° 3 : Le suivi des PME et ma vision
- Cahier n° 4 : La succession des PME en tant que processus : tout au bon moment ?
- Cahier n° 5 : Succession des PME : l’héritage est-il l’avenir ?
- Cahier n° 6 : Prévoyance des entrepreneurs PME
- Cahier n° 7 : La succession des PME et l’évaluation
- Cahier n° 8 : La succession des PME et la valeur émotionnelle
- Cahier n° 9 : La succession des PME et le financement
- Cahier n° 10 : Justice et équité dans la succession
- Cahier n° 11 : Succession de dirigeants de PME
- Cahier n° 12 : Conseils en matière de succession pour les PME
- Cahier n° 13 : La cessation d’activité ordonnée
Glossaire — Les termes clés expliqués en bref
Options de succession
Dans pratiquement tous les processus de succession des PME, l’une des options de succession suivantes est mise en œuvre :
- transfert intrafamilial (family buy-out)
- transfert intra-entreprise (management buy-out)
- transfert externe à l’entreprise (management buy-in) par vente.
Family-Buy-Out (FBO)
Dans un FBO, l’entreprise est transmise à un ou plusieurs descendants du propriétaire ou à d’autres membres de la famille.
La succession de la propriété se fait au sein de la famille.
Management-Buy-Out (MBO)
Dans le cadre d’un MBO, le propriétaire vend l’entreprise à la direction actuelle, à un ou plusieurs cadres supérieurs.
Management Buy-In (MBI)
Dans le cas du MBI, le propriétaire vend l’entreprise à une personne qui n’est pas active dans l’entreprise.
Il peut s’agir d’un particulier, d’une entreprise du même secteur ou d’un secteur connexe, ou d’un simple investisseur.